Salin de Giraud
Mélange d'origines humaines dont la richesse apparaît lors des moments de convivialité
autour d'histoires de pêche ou de chasse
La ville de Salin-de-Giraud à été créée de toutes pièces par les compagnies Pechiney et Solvay entre la seconde moitié du XIX siècle et le début du XX siècle.
Pays du sel dont les heures de gloire sont révolues, il reste à Salin-de-Giraud une impression étrange mêlant l'ambiance des vastes espaces steppiques désolés et celle des cités ouvrières du Nord, dont l'un des plus emblématiques vestiges est cette cheminée qui rappelle la première usine à faite de l'électricité.
Cosmopolites dès leur création, les cités ouvrières de Salin-de-Giraud sont un creuset où ont été réunies des familles originaires de régions rurales françaises en crise , d’Italie, de Grèce, mais aussi de Russie, de Turquie (Arméniens), d’Espagne, etc.
La communauté grecque , très active et soudée, s’est organisée et a construit son propre sanctuaire orthodoxe.
Le village respire de ce mélange d'origines humaines dont la richesse apparaît lors des moments de convivialité autour d'histoires de pêche ou de chasse. Salin-de-Giraud est vraiment au bout du monde au point que le visiteur venant d'Arles et désirant aller plus loin aura le choix entre s'aventurer sur le bac de Barcarin pour gagner la rive est du Grand Rhône, prolonger vers le sud en direction de La plage de Piémanson en passant par le point de vue organisé par la compagnie salinière pour contempler les surfaces saunantes et les camelles de sel qui, de loin, ressemblent à des montagnes enneigées, ou encore s'aventurer vers l'ouest en direction de cet autre nulle part qu'est le site de Beauduc.