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Avant Baroncelli, le gardian est assis au plus bas de l'échelle sociale. Il n'est que le gardien de taureaux mal commodes, va en sabots, pauvrement vêtu, et n'a le plus souvent même pas un cheval...

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Origine du Gardian

Avant Baroncelli, le gardian est assis au plus bas de l'échelle sociale. Il n'est que le gardien de taureaux mal commodes, va en sabots, pauvrement vêtu, et n'a le plus souvent même pas un cheval. Il garde à bâton planté.

En 1909 le marquis crée la Nacioun Gardiano, instrument de promotion des traditions, à qui il attribue un costume et des coutumes.

Le chapeau est celui qu'a popularisé Mistral, le valergue, fabriqué à Lunel. Le pantalon, en peau de taupe, est coupé dans un tissu local de travail. La chemise est colorée, référence aux indiennes, et la veste est de velours noir. Rien n'a été purement inventé, mais emprunté à divers patrimoines. L'homme a le sens du spectacle !

Quant aux chevaux, ils ont fait eux aussi, l'objet d'une sélection.

Désormais, ils ne servent plus seulement au foulage des céréales dans les mas, Baroncelli n'aura de cesse d'ennoblir cette profession, de louer ces hommes peut-être frustes mais gardiens d'une culture et de connaissances inestimables.

Pour eux, il créera les jeux de gardian, toujours d'actualité, inspirés parfois de ceux de la chevalerie. Ils sont l'occasion de mettre en scène l'élégance des femmes parées du costume d'Arles.