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Le Héron pourpré se reproduit au bord des lacs et des marécages avec des roselières étendues. L’espèce est étroitement lié aux marais régulièrement inondés constitués de roselières, etc.

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Le héron pourpré

Descriptif et particularités

Grand héron à l’aspect plutôt sombre. Sa silhouette est plus effilée que celle du Héron cendré. Les côtés de la tête et du cou sont brun-roux avec un dos gris foncé. Le bec est plus long et plus uniformément étroit. Taille de l’oiseau : 70 – 90 cm - Envergure : 105 – 143 cm – Migrateur

Habitat et écologie

Le Héron pourpré se reproduit au bord des lacs et des marécages avec des roselières étendues. L’espèce est étroitement lié aux marais régulièrement inondés constitués de roselières, principalement de Phragmite australis, denses et étendues. En dehors de la saison nuptiale, il préfère les zones humides plus ouvertes bordées de végétation.

Son régime alimentaire est constitué de poissons, d’amphibiens et d’insectes qu’il chasse dans les eaux peu profondes.

Ce grand héron niche essentiellement dans les roselières. Pourtant, des colonies arboricoles sont de nos jours régulières. Les arbres inondés bas et buissonnants, notamment de saules, accueillent les nids. Ils s’installent quelquefois avec d’autres espèces de hérons. La femelle dépose 2 à 5 oeufs bleu-vert clair. L’incubation dure environ 25 à 30 jours, assurée par les deux parents. Ils s’envolent à l’âge de trois mois, et atteignent leur maturité sexuelle à un an.

Répartition en Midi-Pyrénées

Moins de 10 000 couples en France, population en diminution de 20 à 50% depuis les années 70. En Midi-Pyrénées, l’espèce donne des signes d’une baisse avec 60/80 couples en 2007 contre 85 en 1995. L’espèce affectionne à l’origine les roselières, mais la rareté de celles-ci en Midi-Pyrénées a forcé l’espèce à nicher sur des arbres. Le Héron pourpré est présent principalement dans les bois riverains du corridor Garonnais.

Menaces

La dégradation des zones humides, notamment la diminution drastique des roselières, est la première menace qui pèse sur l’espèce. Les périodes de sécheresse qui influent sur les niveaux d’eau dans les roselières, peuvent être très préjudiciables. Hormis la dégradation de la roselière, les nids sont alors à la merci des prédateurs.

Source : naturemp.org